C’est ce que révèle la 4ème édition du baromètre annuel QBE – Opinionway réalisée en octobre 2020. Ainsi, près d’un dirigeant sur deux (46 %) voit ses risques augmenter à l’avenir, alors qu’ils étaient seulement 20 % à observer une telle augmentation en 2019. Une augmentation qui démontre à quel point ces entreprises ont été touchées de plein fouet par la crise sanitaire et économique qui s’est abattue sur le monde. Face à cela, la gestion des risques reste en seconde position des piliers sur lesquels repose la compétitivité de leur entreprise (38 %).
C’est ce que révèle la 4ème édition du baromètre annuel QBE – Opinionway réalisée en octobre 2020. Ainsi, près d’un dirigeant sur deux (46 %) voit ses risques augmenter à l’avenir, alors qu’ils étaient seulement 20 % à observer une telle augmentation en 2019. Une augmentation qui démontre à quel point ces entreprises ont été touchées de plein fouet par la crise sanitaire et économique qui s’est abattue sur le monde. Face à cela, la gestion des risques reste en seconde position des piliers sur lesquels repose la compétitivité de leur entreprise (38 %).
Un chiffre logique puisque la crise qui nous touche est avant tout d’ordre sanitaire, et a donc un impact direct sur la santé des collaborateurs (69 % des sondés ont placé les arrêts maladies en première position des risques encourus). Egalement, si le recours massif au télétravail a permis de faire baisser l’accidentologie liée aux déplacements domicile-travail, les
conditions de travail en présentiel si particulières ont entraîné la crainte d’une augmentation des accidents sur site (67 %). Moins de personnel, donc moins d’encadrement et de surveillance, nouveaux protocoles et équipements ont déstabilisé les organisations. De plus, certains dirigeants ne cachent pas de voir apparaître davantage de conflits sociaux (+ 13 points).
Le risque humain est donc resté au cœur de leurs préoccupations tout comme le risque matériel qui arrive en seconde position (+ 9 % en un an). En effet, avec la fermeture de certains sites qui n’étaient donc plus occupés du jour au lendemain, on a observé une augmentation du risque de vols. Ce chiffre est d’autant plus important dans l’industrie (81 %) avec des équipements mis à l’arrêt durant de nombreuses semaines qui ont connu des pannes lors de la reprise.
«76% des PME et ETI restent principalement concernées par des risques humains »
Un chiffre logique puisque la crise qui nous touche est avant tout d’ordre sanitaire, et a donc un impact direct sur la santé des collaborateurs (69 % des sondés ont placé les arrêts maladies en première position des risques encourus). Egalement, si le recours massif au télétravail a permis de faire baisser l’accidentologie liée aux déplacements domicile-travail, les conditions de travail en présentiel si particulières ont entraîné la crainte d’une augmentation des accidents sur site (67 %). Moins de personnel, donc moins d’encadrement et de surveillance, nouveaux protocoles et équipements ont déstabilisé les organisations. De plus, certains dirigeants ne cachent pas de voir apparaître davantage de conflits sociaux (+ 13 points).
Le risque humain est donc resté au cœur de leurs préoccupations tout comme le risque matériel qui arrive en seconde position (+ 9 % en un an). En effet, avec la fermeture de certains sites qui n’étaient donc plus occupés du jour au lendemain, on a observé une augmentation du risque de vols. Ce chiffre est d’autant plus important dans l’industrie (81 %) avec des équipements mis à l’arrêt durant de nombreuses semaines qui ont connu des pannes lors de la reprise.
«76% des PME et ETI restent principalement concernées par des risques humains »
Bien que l’Etat ait accompagné les PME et ETI grâce aux prêts garantis, l’incertitude dans la durée demeure pour des entreprises qui sont au cœur du système économique français. Pour certaines d’entre elles, il suffit qu’un gros client mette la clé sous la porte, ou qu’un fournisseur ne soit plus en mesure de répondre aux commandes, pour mettre en péril sa survie.
Côté baisses, on constate que les risques réglementaires ont diminué de trois points (47 % contre 50 % en 2019), les dirigeants ayant conscience que, eu égard à la pandémie, le Gouvernement a reporté la majorité des réformes. Enfin, le risque cyber semble être de plus en plus pris en main par les PME et ETI malgré le fait que la crise ait été propice aux piratages informatiques.
89 % d’entre elles estiment être capables de gérer une cyber attaque. Ce chiffre monte à 98 % dans l’industrie. Ici, le télétravail a joué un rôle d’accélérateur puisque 1 entreprise sur 3 déclare avoir pris des dispositions contre les cyber-risques depuis la généralisation du travail à distance (sensibilisation des collaborateurs, mises à jour de logiciels, authentifications renforcées etc.).
Bien que l’Etat ait accompagné les PME et ETI grâce aux prêts garantis, l’incertitude dans la durée demeure pour des entreprises qui sont au cœur du système économique français. Pour certaines d’entre elles, il suffit qu’un gros client mette la clé sous la porte, ou qu’un fournisseur ne soit plus en mesure de répondre aux commandes, pour mettre en péril sa survie.
Côté baisses, on constate que les risques réglementaires ont diminué de trois points (47 % contre 50 % en 2019), les dirigeants ayant conscience que, eu égard à la pandémie, le Gouvernement a reporté la majorité des réformes. Enfin, le risque cyber semble être de plus en plus pris en main par les PME et ETI malgré le fait que la crise ait été propice aux piratages informatiques. 89 % d’entre elles estiment être capables de gérer une cyber attaque. Ce chiffre monte à 98 % dans l’industrie. Ici, le télétravail a joué un rôle d’accélérateur puisque 1 entreprise sur 3 déclare avoir pris des dispositions contre les cyber-risques depuis la généralisation du travail à distance (sensibilisation des collaborateurs, mises à jour de logiciels, authentifications renforcées etc.).
Dans un tel environnement, on constate que la maîtrise des risques s’améliore globalement par rapport à l’année dernière. Le principal obstacle au déploiement d’une gestion des risques demeure le manque de temps pour 58 % des sondés, suivi de l’évolution constante des normes (55 %), et du manque de ressources humaines qualifiées dédiées (45 %).
Face à ces difficultés, les PME et ETI placent désormais les assureurs et courtiers en assurance en tête des interlocuteurs les plus légitimes à les conseiller dans cette perspective. Une évolution positive qui montre que les dirigeants ont une vision plus claire désormais des différentes organisations et de leur rôle, notamment pour les entreprises de 100 à 249 salariés (78 %).
Dans un tel environnement, on constate que la maîtrise des risques s’améliore globalement par rapport à l’année dernière. Le principal obstacle au déploiement d’une gestion des risques demeure le manque de temps pour 58 % des sondés, suivi de l’évolution constante des normes (55 %), et du manque de ressources humaines qualifiées dédiées (45 %).
Face à ces difficultés, les PME et ETI placent désormais les assureurs et courtiers en assurance en tête des interlocuteurs les plus légitimes à les conseiller dans cette perspective. Une évolution positive qui montre que les dirigeants ont une vision plus claire désormais des différentes organisations et de leur rôle, notamment pour les entreprises de 100 à 249 salariés (78 %).
Ils sont dans l’attente d’une offre adaptée à leurs risques et d’une analyse complète de leur niveau de couverture.
En définitive, si la crise liée au Covid-19 aura déstabilisé une grande partie du tissu économique français, au premier rang duquel les PME et ETI, elle a également entraîné une prise de conscience pour nombre d’entre elles en matière de gestion des risques.
La santé des collaborateurs et la sécurisation des outils de production demeurent au cœur de leurs préoccupations, tandis que la crainte de subir des conséquences financières graves progresse. Aujourd’hui plus que jamais, ces entreprises ont besoin d’améliorer leur gestion des risques en s’appuyant sur des bases solides pour résister et poursuivre leur activité.
Ils sont dans l’attente d’une offre adaptée à leurs risques et d’une analyse complète de leur niveau de couverture.
En définitive, si la crise liée au Covid-19 aura déstabilisé une grande partie du tissu économique français, au premier rang duquel les PME et ETI, elle a également entraîné une prise de conscience pour nombre d’entre elles en matière de gestion des risques.
La santé des collaborateurs et la sécurisation des outils de production demeurent au cœur de leurs préoccupations, tandis que la crainte de subir des conséquences financières graves progresse. Aujourd’hui plus que jamais, ces entreprises ont besoin d’améliorer leur gestion des risques en s’appuyant sur des bases solides pour résister et poursuivre leur activité.
Les assureurs ont ainsi un véritable rôle à jouer, notamment dans un contexte incertain et où de nouveaux risques apparaissent. En partenariat avec les courtiers, ils doivent accompagner leur client dans l’identification, la quantification et la prévention des risques.
Abonnez-vous pour être informé des futurs articles issus de la série sur l’imprévisibilité et des autres rapports, informations ou réflexions de QBE.