D’autant que 82 % d’entre elles ne se seraient jamais attendues à un tel événement comme le révèle l’étude Opinion Way/QBE réalisée en octobre 2020 auprès de 301 PME et ETI. Un chiffre qui n’est pas étonnant puisqu’une telle pandémie n’était envisagée que par une poignée d’épidémiologistes.
Mais c’est le constat inverse qui interpelle le plus : paradoxalement, près de 2 entreprises interrogées sur 10 déclarent y avoir été préparées. Si elles n’avaient pas imaginé cet événement précis, elles avaient toutefois anticipé des scénarios de crise de grande ampleur, fortes d’une culture du risque prégnante et bien installée dans leur organisation.
D’autant que 82 % d’entre elles ne se seraient jamais attendues à un tel événement comme le révèle l’étude Opinion Way/QBE réalisée en octobre 2020 auprès de 301 PME et ETI. Un chiffre qui n’est pas étonnant puisqu’une telle pandémie n’était envisagée que par une poignée d’épidémiologistes.
Mais c’est le constat inverse qui interpelle le plus : paradoxalement, près de 2 entreprises interrogées sur 10 déclarent y avoir été préparées. Si elles n’avaient pas imaginé cet événement précis, elles avaient toutefois anticipé des scénarios de crise de grande ampleur, fortes d’une culture du risque prégnante et bien installée dans leur organisation.
Et, très logiquement, c’est le risque financier qui arrive en tête : pour 40 % des PME et ETI, ce risque est toujours d’actualité (ce chiffre monte à 53 % pour le secteur des services à la personne). Cette crise étant d’ordre sanitaire, c’est
évidemment le risque humain qui arrive en seconde position avec des chefs d’entreprise qui ont rapidement pris conscience qu’il était nécessaire d’exposer le moins possible les collaborateurs. Une adaptation allant dans le sens du message du Gouvernement de sortir de cette crise « quoi qu'il en coûte ». Viennent ensuite les risques de marché (56 %) avec une pandémie qui a déstabilisé tous les secteurs de l’économie, réglementaires (51 %), immatériels (34 %) et matériels (33 %).
Et, très logiquement, c’est le risque financier qui arrive en tête : pour 40 % des PME et ETI, ce risque est toujours d’actualité (ce chiffre monte à 53 % pour le secteur des services à la personne). Cette crise étant d’ordre sanitaire, c’est évidemment le risque humain qui arrive en seconde position avec des chefs d’entreprise qui ont rapidement pris conscience qu’il était nécessaire d’exposer le moins possible les collaborateurs. Une adaptation allant dans le sens du message du Gouvernement de sortir de cette crise « quoi qu'il en coûte ». Viennent ensuite les risques de marché (56 %) avec une pandémie qui a déstabilisé tous les secteurs de l’économie, réglementaires (51 %), immatériels (34 %) et matériels (33 %).
Globalement, près de 9 sur 10 (89 %) ont dû adapter leur fonctionnement, principalement en réorganisant les locaux (81 %) et leur activité (70 %).
Seule une faible part a mis en œuvre des solutions plus drastiques : réduction
des achats (28 %), nouvelle gouvernance (18 %), restructuration salariale (16 %) ou encore changement de fournisseurs (16 %). Le fait que les PME et ETI aient favorisé principalement des réponses d’ordre organisationnel s’explique par la facilité et la rapidité de mise en place de ces solutions (mise au chômage partiel, mise en pause de certains projets etc.), suivant les directives émises par le Gouvernement.
Globalement, près de 9 sur 10 (89 %) ont dû adapter leur fonctionnement, principalement en réorganisant les locaux (81 %) et leur activité (70 %).
Seule une faible part a mis en œuvre des solutions plus drastiques : réduction des achats (28 %), nouvelle gouvernance (18 %), restructuration salariale (16 %) ou encore changement de fournisseurs (16 %). Le fait que les PME et ETI aient favorisé principalement des réponses d’ordre organisationnel s’explique par la facilité et la rapidité de mise en place de ces solutions (mise au chômage partiel, mise en pause de certains projets etc.), suivant les directives émises par le Gouvernement.
L’avenir nous dira si cette perception est devenue réalité mais, pour sûr, elles se sont rendu compte, lors de la première vague , que leur activité pouvait se poursuivre. La plus grande surprise a été pour les entreprises de service qui n’envisageaient pas d’avoir recours au télétravail. Cet épisode a été un révélateur pour bon nombre d’entre elles et a renforcé leur confiance en leurs capacités, y compris un contexte difficile.
Le confinement du printemps a également permis de cerner les contours des principales difficultés liées au travail à distance (isolement, manque de communication) et donc de pouvoir facilement y remédier. Les PME et ETI, pour lesquelles le télétravail n’était pas une option, ont quant à elles appris à opérer en respectant des règles et gestes barrières au moment du déconfinement et étaient donc prêtes à poursuivre leur activité. Cette crise aura donc été un moyen pour les PME et ETI de se renforcer et d’explorer des solutions jusque-là peu - ou pas - envisagées.
L’avenir nous dira si cette perception est devenue réalité mais, pour sûr, elles se sont rendu compte, lors de la première vague , que leur activité pouvait se poursuivre. La plus grande surprise a été pour les entreprises de service qui n’envisageaient pas d’avoir recours au télétravail. Cet épisode a été un révélateur pour bon nombre d’entre elles et a renforcé leur confiance en leurs capacités, y compris un contexte difficile.
Le confinement du printemps a également permis de cerner les contours des principales difficultés liées au travail à distance (isolement, manque de communication) et donc de pouvoir facilement y remédier. Les PME et ETI, pour lesquelles le télétravail n’était pas une option, ont quant à elles appris à opérer en respectant des règles et gestes barrières au moment du déconfinement et étaient donc prêtes à poursuivre leur activité. Cette crise aura donc été un moyen pour les PME et ETI de se renforcer et d’explorer des solutions jusque-là peu - ou pas - envisagées.
Même si le scénario « pandémie » n’était pas envisagé, le fait par exemple d’avoir un plan d’action en cas d’incendie (site de repli, solutions de contournement) leur ont permis d’être mieux armées. Si le degré de maturité technologique ne peut être négligé (accès distant à un serveur, collaborateurs équipés de PC portables etc.), il y a également un degré de maturité en matière de gestion des risques qui a fait la différence.
Cet épisode que nous traversons toujours aujourd’hui montre surtout qu’aucune entreprise, aucun secteur d’activité, ne peut être épargné par une crise et les risques qui y sont associés. D’où l’importance de se donner les moyens d’agir. De quoi renforcer la démarche de QBE de prévention et son offre de cartographie des risques développée avec Arengi. Plus on réfléchit en amont, plus on est préparé. Tout se joue sur la définition d’un plan.
Même si le scénario « pandémie » n’était pas envisagé, le fait par exemple d’avoir un plan d’action en cas d’incendie (site de repli, solutions de contournement) leur ont permis d’être mieux armées. Si le degré de maturité technologique ne peut être négligé (accès distant à un serveur, collaborateurs équipés de PC portables etc.), il y a également un degré de maturité en matière de gestion des risques qui a fait la différence.
Cet épisode que nous traversons toujours aujourd’hui montre surtout qu’aucune entreprise, aucun secteur d’activité, ne peut être épargné par une crise et les risques qui y sont associés. D’où l’importance de se donner les moyens d’agir. De quoi renforcer la démarche de QBE de prévention et son offre de cartographie des risques développée avec Arengi. Plus on réfléchit en amont, plus on est préparé. Tout se joue sur la définition d’un plan.
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